Il est paradoxal qu'au moment où l'homme moderne s'est attaqué ¹ à la conquête de l'espace, il se soit privé ² en même temps de la vue du ciel nocturne. Avec le développement de l'éclairage urbain, une génération de citadins ont été dépossédé ³ de la vue d'un ciel étoilé.

Pour voir les étoiles, les citadins ont dû ⁴ se réfugier à la campagne. Nombre d'entre eux n’ont eu ⁵ que cette façon de les admirer, hormis lors d'une visite au planétarium. Si la pollution lumineuse s’est constitué ⁶ comme étant une nuisance pour le grand public, elle s’est avéré ⁷ être une véritable menace pour les astronomes professionnels. En effet, les astronomes ont observé ⁸ des objets d'une luminosité extrêmement faible, à peine discernable du fond du ciel et toute augmentation de ce dernier leur sera dommageable.

Dans bien des cas, les astronomes n’ont pu ⁹ effectuer leurs observations que lorsque la Lune est absente, afin d'avoir un ciel le plus noir possible. Malheureusement, l'accroissement de la pollution lumineuse a eu ¹⁰ un effet similaire sur la brillance du ciel nocturne. Plusieurs télescopes ont été construit ¹¹ près de grands centres urbains, à une époque où la pollution lumineuse n'était pas importante. Ce fut le cas des télescopes du Dominion Observatory, près de Victoria, du Mont Wilson, près de Los Angeles, et du Mont Palomar, près de San Diego, qui ont été reconnu ¹² tour à tour le plus grand télescope du monde et qui malheureusement ont perdu ¹³ beaucoup d'intérêt en raison de la pollution lumineuse.

Pour longtemps encore, les télescopes au sol seront considéré ¹⁴ beaucoup plus économiques à faire fonctionner que les télescopes spatiaux et continueront de contribuer d'une manière importante à notre compréhension du cosmos. L'espace est un laboratoire irremplaçable pour l'étude des phénomènes extrêmes. Son observation doit donc continuer à se faire sans interférences.

Texte adapté du site Internet suivant : http://www.astro.phy.ulaval.ca/pol_lum.html